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jeudi 1 décembre 2016

LA MERE TOUJOURS COUPABLE

Un article du site SISYPHE où la disqualification de la femme par des procédés d'accusation d'hystérie ou autres "projections" est expliqué.
Je sais que beaucoup de femmes ici se reconnaîtront, en particulier celles victimes de violences.

UN COURT PASSAGE POUR VOIR SE DONT IL S'AGIT : http://sisyphe.org/spip.php?article738

Trop souvent, on assiste à une interprétation abusive du comportement et de l’attitude de la mère.
Si elle se montre déprimée et anxieuse du fait du dévoilement de l’agression sexuelle par l’enfant et de l’effondrement qu’il provoque en elle, on la suspectera de projeter sa propre souffrance sur l’enfant. On lira, par exemple, dans une expertise psychiatrique des deux parents (Récit 8) : "elle projette sur sa fille des souffrances ou du moins des expériences infantiles qui l’ont elle-même traumatisée".
Parallèlement, le fait que cette mère croit son enfant et se batte pour obtenir justice sera disqualifié. On lira, par exemple, dans la même expertise (Récit 8) : "elle raconte la scène de manière extrêmement théâtrale..." ou "le discours de Mme T. traduit une extrême dramatisation de la ’souffrance psychique’ de sa fille".
On lira, par ailleurs, dans les attestations d’un psychanalyste-psychothérapeute qui n’a jamais rencontré la mère, produites pour le père dans le cadre de procédures civiles (Récit 7) :
" Mes observations concernant la mère d’O. (...) tiennent en quelques mots : névrose hystérique, ce qui signifie : fixer le père et l’homme en position de défaillance, pour supporter son être d’une impuissance imaginaire, et utiliser son fils comme objet de son désir, inconsciemment incestueux. O., dans cette situation, si la justice ne pose pas le père comme son représentant symbolique, n’aura que trois destins : homosexuel, délinquant ou débile. "
Ou encore : " Les allégations de Mme M. sont le fruit de ses fantasmes et désirs obscurs concernant son fils (...) Il me semble que toute mère, décidée à capter l’enfant dans sa jouissance peut lui attribuer toutes les paroles qui confortent la démonstration qu’elle veut inventer pour détruire la fonction paternelle. Il s’agit d’une mise en scène d’un fantasme de séduction sexuelle, toujours caractéristique d’une structure féminine hystérique, projeté sur la personne du Père séducteur de l’enfant. "

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